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Saturday, March 27, 2004

De l'envie au grenier
Des soutes pleines de lueurs
20 chandelles d'insomnie
Un vivier d'horizon au coeur
Des abris dociles aux entrailles
Une esplanade cérébrale
Le tout s'ébroue
Inaperçu
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Emmurés fêlés
Nous nous faisons noeuds impondérables
Noyautés par l'enfance qui fait ricochet
A la surface de ce qui dure
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Thursday, March 25, 2004

Mangeant jusqu'à la chair de l'espoir, dans la frayeur d'horizons voilés
Nous
Abîmés à la surface d'un songe pluvieux.



On se borde de nids douillets
On se fait l'âme bouffie
Sur les vitrines à joujoux
Les ombres glissent tard
Devant l'avenir feu follet
Qui méthodique
Enflamme la matière des nuits fériées.
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A coeur vide
Prendre la rage au galop
Saoul submergé d'essences infectées
A corps muselé
Affronter les éboulements qui se profilent
Prenant un air de chaos
Faire allégeance aux saccades ruisselantes
D'une magie inutile et sanctifiée
Avec aux pourtours de la vision de claires vaguelettes
Pour écouler
Cette foutue vacuité
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Ouvrant la vanne aux poisons spasmes
Apparut alors le grand fracas
Ses près primitifs de disciplines célestes
Une myriade d'abreuvoirs alimentés par l'inondation
De l'impossible ressac.
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C'est ça:
Désespérément de ce monde

Mais à quelle braise
Se réchauffer l'âme exsangue

Vers quels jardins
Se retourner les sens

A qui, à quoi marchander des prétextes qui tiennent
L'entrebâillement du rien

Un chemin de traverse manque
De franches descentes font défaut

Alors plus qu'à hoqueter les miettes d'enfance
Coincées au fond du gosier
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Il n'y à plus qu'à commenter le profil des chuchotis
Car la notice de tout est délavée
Et la cérémonie des nerfs vifs
Bat son rappel d'abandon
Entre moi et soi
La serre au faux s'est refermée
Aucune réplique à opposer
Aux redites sérielles
Les jours lilas ne sont plus vraiment là
Et toute façon d'avancer
Sent le caduque
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Quand la nuit a laissé sur la nuque
Le poids d'une impasse
Le déploiement des plis rêvés se brouille

Quand l'entropie à 13h32
A éteint tous les feux
Il n'y à plus qu'à tirer les draps
La veilleuse des idées mise sur off
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Le familier est en crue
Malfaçons à la ronde
Répliquez que vous fûtes ceci/cela
L'absurde a déjà tout coagulé
Dans l'estuaire de vos restes.
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Années d'impasses en pagaille
Ebouriffés par le temps
Nous stationnons criblés d'ennui
Sur la place dévêtue
Avec l'amertume légère
Et les iris au vent
Attendant que la nuit couve
Du vivant pas trop effiloché
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Ci-jointe 2, 3 ruminations balnéaires
Une halte coupe-vent
Un glacis d'eaux mortes
Et quelques gilfles tièdes
De renoncements hivernaux.
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Au pourtour propice
Recevoir les flâneries comme des grâces
En s'étendant à l'horizon
Pour fumer des réserves de pourquoi
Laissant s'ouvrir béate
L'enveloppe ou s'est déposé
Ce quelque chose faisant identité
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Guetté par les précipices d'Octobre
Comme une pousse fébrile
Tu vaques aux alentours
D'heures allongées
Par les plaies du ressouvenir
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Dans les glacières du rien
On accumule, on s'entraîne
Toujours on se perd
Debout-couché
Enflé-cruel
Avec sa semence perdue
Au creux de l'insituable
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A rebrousse-temps
Hérissé d'on ne sait quoi
Le corps imbroglio
En quête panique
D'appuis certains
Germe outre-tombe
Dans l'humus métamorphosé
D'une vie inconstante
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La chair remue encore
Au son de rêveries cadenassées
Par des ballets ancestraux
Nous faisant fossiles de nous-mêmes.
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Saignée à vide
La présence des voisins
Eclaboussait les allées du soir
D'un ton ocre et morne
Aux alentours, s'écoulait un plan d'eau vive
Aux mille sources charriant le même contraint.
Sous les branches du parc cousin
L'indifférence se diffusait mollement
Emmêlée aux racines du regard comme un assemblage minéral
Buvant les voisins à l'envers
A l'endroit inhabité où les vies s'annulent
Dans la bouche fervente
Du démembrement conducteur
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